En refusant d'appeler au calme après les nuits d'émeutes qui agitent la France depuis mardi 27 juin et la mort du jeune Nahel, LFI franchit un cap inédit dans l’histoire politique récente de la gauche : cautionner la violence comme moyen de pression politique pour obtenir satisfaction.
« Sans justice, pas de paix. » « Les chiens de garde nous ordonnent d'appeler au calme. Nous appelons à la justice. » « La fin justifie les moyens parce qu’aujourd’hui ce n’est pas un cas isolé. C’est le quatorzième mort en un an pour refus d’obtempérer. » Ce ne sont pas les responsables d’un groupuscule militant qui s’expriment ainsi sur les émeutes qui agitent la France depuis mardi 27 juin et la mort du jeune Nahel. Non, ces propos viennent de cadres du mouvement majoritaire à gauche, La France insoumise. Respectivement, d'Eric Coquerel, député de Seine-Saint-Denis et président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, de Jean-Luc Mélenchon, qu’on ne présente plus, et d'Alma Dufour, députée LFI de Seine-Maritime. De fait, LFI franchit un cap inédit dans l’histoire politique récente de la gauche : cautionner la violence comme moyen de pression politique pour obtenir satisfaction.